Bien-sûr qu’on fait partie de cette terre, de ce monde et de cet univers, mais combien de fois j’ai eu l’impression de débarquer d’ailleurs, d’avoir été parachutée. Je le disais, il y a peu, je ne comprends pas cette violence, je ne comprends pas la méchanceté gratuite, le fait de générer de la souffrance, autant de mal car on est abimé et qu’on préfère blâmer l’autre plutôt que de prendre le courage de se regarder en face, de guérir ses blessures et ne plus être une victime.
Alors oui ça demande du courage, d’oser s’affronter, son ego aussi, se remettre en question. Affronter le regard de l’autre c’est une chose, et puis on s’adapte, on se transforme, on met des masques, on sourit alors qu’on est triste, qu’on pleure à l’intérieur, on prend son rôle à merveille et on joue le rôle de la société.
On fait un travail qui nous plaît pas trop, mais ça paie les factures, et c’est vrai et puis y à pire dans la vie, de quoi on se plaint ? Alors pour compenser on s’achète des trucs, on existe un peu mais pas vraiment, on est là, mais pas totalement, on s’invente et on se crée une vie, on a un statut social important soi-disant, une forme de réalisation ou concrétisation, encore une fois on se ment à soi, on ment aux autres mais on correspond à la société, à cet exemple à suivre pour être accompli, et être accompli c’est être aimé ? Parce qu’au fond tout ce qu’on souhaite, c’est qu’on nous aime ?
Le temps passe, on avance ou plutôt on fait du surplace et petit à petit on s’essouffle, on crève à petit feu, on fait un burn-out pour certains, une crise cardiaque, une dépression ou alors on tombe malade, car on dépasse ses limites et ses capacités à supporter l’insupportable confort inconfortable, on étouffe.
C’est là que tu te retrouves enfin, que tu te rencontres, que pour la première fois peut-être tu vas au cœur de qui tu es. C’est quand la dernière fois que tu as respiré ? Vraiment pris conscience de ta respiration. Prends 15 secondes, là maintenant pour respirer à pleins poumons et ressentir cet espace entre toi et toi-même. Cet infime espace où là tu peux être vraiment toi-même, là où tu peux créer. C’est à partir de là que l’on peut tout reconstruire, à partir de cet espace qui te permets d’être toi, que tu peux ressentir qui tu es vraiment et ce que tu ressens, ce que tu veux vivre, ce que tu veux être, créer et transmettre. Le vrai sens de la vie, le sens de ton existence et de l’humain que tu es. A quoi veux-tu contribuer, qui veux-tu être ?
Une vie à contresens , sans raison d’être te consumera jour après jour, jusqu’à cette nuit noire de l’âme, cet instant où tu touches le fond, où tout devient si sombre, mais laisse enfin la possibilité de t’éclairer vers le bon chemin lorsque tu remontreras à la surface. L’intuition reprend ses droits et sa fonction de guide. On vit presque tous tôt au tard ces moments de remise en question profonde, ces moments sont rudes et intenses, tortueux, mais ils permettent de nous rapprocher du véritable moi.
La violence de ce monde part d’un mal-être général de la société actuelle créé notamment par cette même société, cette quête à la compétition, au favoritisme, à l’image et la consommation, nous en sommes tous acteurs bien évidemment, cependant il est possible, d’aller un « tantinet » voire beaucoup à contre-sens, de penser par soi-même, de réfléchir à si finalement tout ceci n’est pas qu’une grosse histoire de fric ?
Je résume, sinon je vais y passer la nuit, mais voilà. On est pas tous des compétiteurs, on s’identifie pas tous à la pub, on a pas tous envie de boire du lait car les lobby nous disent que ça renforcent nos os, alors que ça les rongent….
Cela commence à l’école déjà, avec un système éducatif individualiste, axé sur cette état d’esprit être le meilleur, avant d’être soi, formaté pour réussir…Réussir….réussir selon leurs codes. Le temps c’est de l’argent nous dit-on depuis gamin, et si tu es bon à l’école tu réussiras…et oui car à l’école on nous apprend à se ressembler, à être identiques, apprendre à faire comme tout le monde pour être bien vu, à bien respecter les règles de la société pour devenir un gentil mouton, une machine à réussir et non pas un être humain. Bref…autre sujet…
Mais derrière les sourires et mon envie irrépressible de vie, de joie, je me suis sentie freinée tant de fois, incomprise et triste si souvent, extra-terrestre et jugée parce que je mange pas de viande, parce que je suis spirituelle, parce que…et c’est dans une forme de solitude que je trouve mon bonheur, en méditant, en faisant face à moi-même en guérissant mes blessures petit à petit, et en apprenant à m’aimer, même si je me sens différente et que la majorité de la société occidentale pense autrement, c’est dans la différence qu’on évolue et qu’on grandit.
Là aussi, on veut pas trop qu’on s’aime, parce que moins on s’aime, moins on a confiance en soi, plus on se consume et on consomme.
Alors tout ceci est un peu décousu, mais je sais qu’on est bon nombre de perchés et farfelus de nos jours, ah oui encore des étiquettes, et j’aimerais juste donner ce message qui est d’être SOI, OSER être soi, car cela demande du courage et que chacun à droit au bonheur et à être aimé et s’aimer pour qui il est vraiment, de ne plus subir ce mono-système qui nous a bien bousillé et fait grandir avec des stéréotypes.
Oui on est des êtres sensibles et la sensibilité n’est pas une faiblesse, elle est une force et l’essence même de l’intuition, de l’écoute de celle-ci et de son cœur, afin de se laisser guider pour être acteur et maître de sa vie.
L’important n’est pas d’exprimer son désaccord ou sa révolte, ni de se victimiser, mais de se laisser vivre la vie qu’on souhaite.
Bien-sûr qu’on ne change pas ses habitudes ancrées du jour au lendemain, mais faisons du mieux qu’on peut pour exister tel que nous sommes, de penser par nous même en PLEINE CONSCIENCE ou presque et d’aller trouver en soi les réponses à ce qui nous rend vraiment heureux, car c’est en trouvant la paix en soi, que l’on émanera et rayonnera autour et pour le bien de tous.
Prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin des autres par ce qu’on dégagera et que l’on pourra inspirer. Soyons libre d’être car TOUT EST POSSIBLE, ne restons pas au bord de la falaise de l’ennui, mais envolons – nous vers une existence VIVANTE et CRÉATIVE qui pour sur nous nourrira vraiment.
Agir pour soi avec amour, compassion, agira et transformera assurément votre entourage.
Permets toi de vibrer à ta fréquence. ;-)
Amour, paix et sérénité pour tous et très belle journée !!!